Croisière et balades en Algarve - 2005



Samedi 9 juillet
Départ à 16 h 30.
Nous roulons pendant 450 km avant de nous arrêter vers minuit 30.

Dimanche 10 juillet
Toujours la route, avec Cap Sounion en remorque : 750 km de 10 h à 22 h 30, avec un arrêt resto sympa dans la soirée, un peu avant Valladolid !

Lundi 11 juillet
Départ à 9 h . Chaleur torride dans le sud !
Nous apercevons de nombreux nids de cigogne, parfois trois ou quatre étagés sur le même poteau. Des paniers ont été aménagés, afin que les cigognes viennent nicher ici.
A 22 h 30, nous arrivons à Isla Canela, après une étape de 780 km.

Mardi 12 juillet
Journée paisible passée à avitailler Cap Sounion, stationné (en attendant sa mise à l'eau prévue pour demain) sur un petit terrain au bord d'un bras de rivière, en vue de la marina.
Nous allons faire un tour en voiture et ramenons une pile de prospectus touristiques sur l'Algarve.
Soirée calme ! Mais l'anti-moustiques acheté tantôt n'est pas un luxe !!!

 

les etapes

Itinéraire
Aller en bleu et retour en rouge.

Total : 251 M


Mercredi 13 juillet

Le voilier est à l'eau depuis ce matin, nous avons monté le mât. J'ai cherché sur le bord de la route une petite cale de bois, pour la coincer sous le mât, car le tube contenant la vis qui sert à le hisser, est sortie de son logement. Nous l'avons réparée, mais par sécurité, nous avons préféré placer cette petite cale.
Il fait très chaud !
Vers 16 h 30, nous quittons Isla Canela… Une heure 45 et 8 milles plus loin (au moteur), nous sommes au Portugal, à Vila Real de San Antonio.
Aujourd'hui, je prends un an de plus ! Bof !
La ville est sympa, avec ses jolies rues pavées, et plein de boutiques partout. Le port est très calme.
La nuit nous apporte un peu de fraîcheur, nous n'avons plus que 26° dans le bateau au lieu des 31 de l'après-midi.
Bon, voilà que notre réveil est en panne ! Il n'a pas sonné ce matin, et nous nous sommes réveillés juste à temps pour le rendez-vous sous la grue. Mais après démontage de l'objet, ce soir, il n'y a aucune amélioration… Il donne l'heure, mais refuse de sonner…

Jeudi 14 juillet 
Soleil et léger vent frais.
Ce matin à 5 h 15, des petites vedettes de pêcheurs ont quitté le port. L'une d'entre elles est rentrée vers 11 heures, avec cinq superbes poissons (thons ou bonites) dont le plus gros pesait 15 kg. A part ces vedettes, il y a très peu de mouvement dans ce port, on y est vraiment bien !
A 14 h 30, nous partons pour la remontée du fleuve Guadiana jusqu'à Alcoutim. Bleue au départ, l'eau devient de plus en plus verte, avec des rives couvertes de végétation. Le fleuve serpente dans les terres, l'eau est calme, un petit vent rafraîchissant nous accompagne. Nous avons mis le taud de navigation, pour avoir un peu d'ombre… une balade plaisante au milieu des odeurs de terre chaude !
Alcoutim est sur la rive Portugaise. Juste en face, San Lucar de Guadiana, en Espagne, regroupe ses maisons claires au bord de l'eau.
Alcoutim est un village ancien aux maisons blanches et jaunes, toute propres. Nous dînons dans un resto qui n'a ni menu, ni prix, mais le patron improvise un repas à notre demande pour 10 euros (à deux).
Le soir tombe sur le fleuve paisible et silencieux. Nous sommes amarrés au pied du village, à l'unique minuscule ponton (eau et électricité quand même). C'est bien agréable !
A la nuit tombée, un groupe de blues emplit l'obscurité de cette musique que j'aime.

Guadiana


Vendredi 15 juillet
Nous traversons le fleuve en quelques minutes pour aller faire un tour à San Lucar. Sur le clocher de l'église, une cigogne a établi un nid énorme, et elle monte la garde au dessus du village.
Après quelques achats, nous entamons la descente du Guadiana, long ruban vert qui ondule dans la campagne. Quelle paix !… Bambous… Verdure… Peu de bateaux… Villages silencieux et déserts écrasés de soleil… Mais à bord, nous avons toujours un souffle d'air pour nous rafraîchir un peu.
A midi, nous déjeunons à Laranjeiras, puis nous repartons pour Vila Real. Beaucoup de vent et des embruns sur la rivière ! Nous aurons parcouru une quarantaine de milles, aller et retour sur le Guadiana.

Samedi 16 juillet
Nettoyage du bateau et de l'annexe au ponton de Vila Real !
De nouveau, les vedettes de pêche rentrent avec leur cargaison de thons de 10 à 15 kg. Il fait beau et chaud. Par contre, l'étape de 15 milles vers Tavira sera ventée et mouillée de gifles d'eau salée. Vent debout à 30 nœuds presque tout au long, sous grand-voile et moteur, et vas-y que je tape dans les vagues, de front..
Aussitôt arrivés au mouillage, rinçage à l'eau douce, grâce à la mini-douche du bord, pour enlever la récolte de sel qu'on a sur la peau. La lagune de Tavira à marée basse, nous offre une symphonie de vert, de jaune, et de bleu… végétation bordant les bancs de sable qui émergent de l'eau.
Nous n'avons pas le courage de descendre à terre avec l'annexe, nous restons donc tranquillement à paresser et à lire dans le cockpit.

Dimanche 17 juillet
Après une nuit fraîche, nous quittons le mouillage vers 10 heures. Peu de vent, au départ, mais nous pouvons quand même naviguer sous voiles au début. Ensuite, il nous faut ajouter le moteur jusqu'à Olhão que nous atteindrons vers 16 heures, après une pause-déjeuner à l'entrée de la lagune. Dix-neuf milles en 5 h 20, ce n'est pas un record.
Le paysage est étrange. Nous naviguons dans un chenal depuis le passage derrière les îles, et près de nous, les oiseaux et les gens marchent, les pieds dans l'eau, tandis que les marais et les bancs de sable se découvrent peu à peu, avec la marée descendante.
Nous voyons beaucoup d'oiseaux, dont de nombreuses cigognes, cet endroit est une réserve naturelle importante, comme les rives du fleuve Guadiana, d'ailleurs.

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