LETTONIE

15 h 30... Nous entrons en Lettonie et nous dirigeons vers le château de Rundale, un superbe château conçu par Francesko Bartolomeo Rastrelli, l'architecte du musée de L'Hermitage à Saint Petersbourg. Une enfilade de salles de style baroque (Salle d’Or, Salle Blanche, Grande Galerie...) dont chacune offre une harmonie de couleurs entre tapisseries, doubles-rideaux et fauteuils, en bleu, en vert, en rose, en rouge... certaines avec des plafonds décorés de fresques, d'autres entourés de frises de motifs en relief.
L'ensemble domine un jardin à la Française.
Nous reprenons la route et atteignons Riga vers 19 heures. Notre premier contact avec la capitale lettone, après avoir déposé les valises, c'est le restaurant "Province" rue "Kungu" (Kungu Elia). Des plats typiquement lettons, tartare de harengs de la Baltique sur lit de pommes de terre rapées (cuites), porc compoté avec légumes et fromages, cuit et servi dans un pot en céramique.

Mardi 15 juillet
Nous passons la matinée à Riga, à musarder de rues en ruelles, admirant les belles maisons colorées, les places fleuries et les monuments de la ville, églises, Maison des Trois Frères, Maison des chats.
Les chats noirs sont devenus le symbole de Riga suite à un scandale qui éclata au 19ème siècle. Le propriétaire de la Maison des Chats, exclu de la grande Guilde, ordonna que les chats situés sur son toit soient tournés de manière à présenter leurs queues dressées à la grande Guilde. Plus tard le marchand réadmis dans la Guilde fit replacer les chats dans leur position initiale.
Nous cheminons à travers les différents quartiers du vieux Riga, une balade très plaisante. Dans l'après-midi, nous nous rendons à Jurmala, au bord de la Baltique. L'intérêt de cette station balnéaire réside dans le fait qu'on peut y observer de superbes maisons d'époque en bois, belles demeures toutes différentes dans des styles très variés, dont pas une ne ressemble à l'autre, qu'on considère la forme ou la couleur. La plage au sable clair, extraordinairement fin, se dissimule derrière des dunes envahies de végétation. La Baltique nous fait bonne mine aujourd'hui, sous le ciel bleu, contrairement aux autres fois, où nous l'avions trouvée grise, métallique.
De retour à Riga, nous photographions sur l'esplanade du Parc, la cathédrale de la Nativité, cathédrale russe orthodoxe surmontée de resplendissants bulbes dorés. L'intérieur est somptueux et ses icônes magnifiques en font un lieu incontournable.
Puis nous nous promenons encore une fois dans le vieux Riga, à la recherche d'un restaurant sympathique. Comme chaque soir, nous dînons dehors, sur une terrasse, il fait grand jour et la température est juste bien.

Mercredi 16 juillet
Nouveau changement de pays aujourd'hui, nous nous dirigeons vers l'Estonie, mais d'abord avant de quitter la Lettonie, nous nous arrêtons à Turaida.
Un grand parc, un château en briques rouges, des salles exposant armes, objets anciens et -détail curieux- des pipes en fer.
Dans le parc, sur la colline des Daïnas, se dressent des sculptures géantes, formes qui s'imbriquent les unes dans les autres et qui changent selon le point de vue où on se place. Vingt-six sculptures réalisées par le sculpteur Indulis Ranka en l'honneur des Daïnas (chansons populaires), un véritable musée d'art contemporain en plein air. Intéressante flânerie au milieu de ces géants de pierre !
Sigulda... Pause-déjeuner et direction la Baltique jusqu'à Parnu en Estonie.

Parnu, sur la Baltique


ESTONIE

Sous le ciel azur, la Baltique qui remue des masses de sable tout fin, nous offre un visage kaki. Très étonnante cette couleur sous ce grand soleil et la voûte bleue du ciel. On n'a pas l'habitude de cette alliance de couleurs. Chez nous, la mer est verte et dans le midi, bleue.
Après une pause d'une grande demi-heure à regarder les vagues battre la grève, nous nous remettons en route pour Tallinn où nous nous installons à l'hôtel Alexis, une grande maison carrée en briques blanches, comme beaucoup dans cette région. Nous ressortons aussitôt dîner dans la vieille ville de Tallinn.

A 23h15, c'est le crépuscule.
Minuit... C'est amusant, il fait nuit, pourtant le ciel reste assez clair et on pourrait se diriger dehors sans lumière. En fait on n'est pas vraiment dans le noir, plutôt comme entre chien et loup.

Minuit !

Trois heures du matin... Le ciel est toujours aussi clair !
Je ne sais pas ce qui s'est passé entre minuit et trois heures, je dormais !
Mais ce qui est certain c'est qu'à 4 heures il fait jour !

Jeudi 17 juillet
Tallinn, la ville haute, dans un parfum de seringat et de fleurs de tilleul, une merveille...
Tour Kiek in de Kök, Château de la colline où siège le parlement, Cathédrale Alexandre Nevski avec sa grosse cloche de 15 tonnes, Herman's Tower, église du Dôme (Toomkirik) le plus vieil édifice de Tallinn datant de 1229...
De la ville haute, un point de vue permet de découvrir la ville basse, ses murailles et ses tours de guet, ses toits rouges, ses rues bordées de hautes maisons.

Tallinn, la ville basse...
Place de l'hôtel de ville (Raekojaplast), le coeur de Tallinn, bordée de maisons magnifiques et de terrasses de restaurants. Sur un côté trône l'hôtel de ville, imposant.
De ruelle en ruelle, la balade se poursuit. Pas un endroit qui ne mérite un regard ! On peut s'arrêter tous les 20 mètres et se tourner dans tous les sens, il y a toujours quelque chose à photographier.
Après le déjeuner tardif (ça devient une habitude) à une terrasse de la rue Vene proche de la place centrale, nous nous rendons à l'Ecomusée de Rocca al Mare, au bord de la Baltique, bleue, bleue, bleue aujourd'hui.
Une longue promenade dans les allées forestières nous conduit entre maisons, moulins et fermes reconstituées, presque toutes en bois et récupérées d'un peu partout en Estonie.

Nous retournons ensuite à Tallinn, en fin d'après-midi, pour reprendre notre longue marche. Nous aurons cheminé toute la journée, comme les autres jours d'ailleurs, exceptés ceux où nous nous sommes rendus d'un pays à l'autre.
Nous retrouvons la place de l'hôtel de ville, avant de découvrir la rue Pikk avec ses demeures splendides, façades colorées, reliefs sculptés. Au restaurant, nous goûtons un plat composé de plusieurs poissons, harengs salés, harengs de la Baltique, saumon fumé, anchois et petits poissons divers en saumure avec crème fraîche... Un régal !
Suit une brochette de porc enrobée de poitrine avec pommes de terre sur un lit de légumes écrasés pour former une sauce succulente.
Nous rentrons à l'hôtel, fourbus, nous avons marché des heures, le record de la semaine, je pense !

Minuit et demi... Cette nuit encore, je constate que malgré la nuit tombée, le ciel reste clair. Phénomène surprenant pour nous ! Ce ne sont pas les nuits blanches, pourtant la lumière ne quitte pas le ciel, même quand elle quitte le sol.

Vendredi 18 juillet
Ce matin, nous allons prendre un bain de nature, quitter Tallinn que nous retrouverons ce soir et découvrir la péninsule de Pakri et le port de Padilski, dernière trace soviétique de la campagne estonienne. En chemin, nous jetons un coup d'oeil à la cascade de Keila-Joa, chute de huit mètres, peu impressionnante après celles d'Iguazu, mais curieuse par la couleur de l'eau ferrugineuse. La route traverses des paysages riants et bien verts. Détail amusant, les pancartes indiquant que des animaux sauvages peuvent traverser la route, représentent un renne... Nous n'en verrons aucun, mais l'idée qu'ils se baladent dans le coin, nous plaît bien !

Animaux sauvages

Un autre arrêt à la falaise de Turisalu (31 m) qui découvre au loin de longues plages de sable blanc au bord de la Baltique encore bleue et voilà une route de terre aux senteurs florales qui nous conduit à travers la péninsule de Fraki, vers Padilski, nous offrant au passage quelques rares échappées sur la mer.
Padilski... Etonnant ! Rien à voir ! Pourquoi en parle-t-on dans le guide du "Petit futé" ? Une misérable ville, immeubles tristes et vétustes, même pas un centre où faire quelques pas, pas un endroit où manger, juste un supermarché pour acheter de quoi nous restaurer à midi !
Après la pause-déjeuner sur un bord de mer désert, nous retournons à Tallinn et parcourons le quartier Kadriorg (hors de la vieille ville) avec son grand palais qu'habitèrent Alexandre 1er et le premier président d'Estonie.
Un petit tour vers la presqu'île Viimsi un peu plus au nord... là encore, je ne sais pas où le "Petit Futé" est allé chercher que cette presqu'île est faite pour les amoureux de la nature. C'est moche et ça sent la vase...
Retour dans la vieille ville pour la fin d'après-midi et découverte d'endroits qu'on n'a pas encore vus, les remparts par exemple que nous longeons pendant un bon bout de temps.
Avec ses 1,9 kilomètres de remparts originaux toujours debout, Tallinn possède l'une des fortifications les mieux préservées d'Europe.
Notre déambulation s'achève sur la place de l'hôtel de ville, quand nous nous asseyons à une des terrasses de restaurant qui la bordent. Le repas, bien plus onéreux que les autres soirs, se révèle sans aucune originalité. Pour commencer on nous fait attendre une demi-heure un mets que finalement on ne pourra pas nous donner. Nous commandons donc un autre plat qui ne nous plaît pas trop, mais le reste est proposé à un prix prohibitif.
Nouvelle attente ! Pour finir, on nous compte un supplément pour des frites médiocres, censées être incluses dans le "Main Course" (plat principal). J'ai beau protester, rien n'y fait, mais soutenir ce genre de discussion en anglais !!!
De retour à l'hôtel, nous préparons les bagages pour le retour, demain.

Tallinn

Samedi 19 juillet
Décollage de Tallinn à 11 h 35 pour une arrivée à Moscou à 13 heures (14 h là-bas).
Nous atterrissons à Paris en toute fin d'après-midi.

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