Allier - 2018
En
Fourgon
Mardi 5 juin
Route vers l’Allier... Départ à 10h30...
Entre Dreux et Chartres, route fermée pour cause d’inondation.
Et aucune déviation proposée. En gros, chacun
se débrouille. ..
Trouver un endroit pour me garer, consulter mon guide Michelin,
changer de route, 10 km de plus et des camions partout dans
les villages...
A 13 h 30 j’atteins Chartres... Pause déjeuner.
19 h : voilà Hérisson, ma première étape.
L’aire de camping-car annoncée sur le net est en
fait un petit camping.
Ravissant et 4 euros la nuit !
Il se trouve au bord de l’Aumance qui charrie une eau
brune à cause des abondantes pluies. Je me suis garée
sur la plate-forme du haut. Le bord de l’Aumance est très
joli, mais l’eau est assez haute et les orages menacent.
Pas envie de me retrouver les roues dans l’eau cette nuit
!
Mercredi 6
Hérisson : une passerelle permet de passer du camping
au village, la balade au bord de l'Aumance est plaisante. Je
flâne une grande heure entre ruelles médiévales
et ruines du château d'où on découvre les
toits du village.
De retour au Cam's par un sentier qui surplombe le camping,
il est temps de cuisiner un peu avant de reprendre la route
cet après - midi, vers Bourbon l'Archambault à
32 km de là.
Bourbon : l'aire de camping-car, derrière un petit bâtiment
désaffecté, sans verdure, est décidément
trop moche. Tant pis, je vais au camping, arboré et verdoyant.
Et en route, à pied, pour le bourg, dans le parfum des
tilleuls.
Grande balade d'un peu moins de 2 heures, entre la tour "Qui
qu'en grogne", la forteresse, les thermes et les petites
rues avant de rentrer au camping pour une fin de journée
paisible et chaude.
Jeudi 7
Je quitte Bourbon vers 10 h pour me rendre à Souvigny,
un village clunisien (avec prieuré, église et
édifices du même type qu'à Cluny).
Quelques belles images dans ce village, dont un magasin de rouenneries
-amusant pour moi qui suis de la région rouennaise- et
un marché de 3 étals pas intéressant du
tout sauf pour un petit fromage de chèvre local.
Noyant d’Allier :
Je pensais dormir sur l'aire de camping-car du village mais
il n'y a personne et je ne veux pas séjourner seule,
la nuit, sur une aire déserte. J'y déjeune donc,
puis me rends à la pagode de Noyant, avant de modifier
mon itinéraire. Ce soir je dormirai à Moulins.
La pagode… souvenir nostalgique de voyages au Vietnam,
Cambodge ou Sri Lanka. La découverte, alors, de ces immenses
Bouddhas nous avaient impressionnés.
Aire de camping-car de Moulins : sympa, herbe, arbres, près
de l'Allier, à 1, 6 km du centre et en prime, 10 centimes
de l'heure !
J'ai bien fait de modifier mon programme.
Plus le courage de marcher aujourd'hui ! Le temps de m'installer,
réfléchir si je déplie le store ou pas,
sortir un fauteuil, l'averse arrive, soudaine.
Vendredi 8
En route pour St Pourçain-sur-Sioule, dont l'aire de
camping-car (gratuite) est très prisée pour sa
situation au bord de la Sioule. Il ne faut donc pas arriver
tard. Je voulais avant de partir, me garer plus près
du centre de Moulins, pour y faire un tour, mais rien à
faire. Alors après avoir tourné en rond et surtout
après que mon GPS ait voulu me faire traverser un marché,
j'ai oublié mon idée de balade.
Sur la route de St Pourçain, j’ai fait une courte
pause à Verneuil en Bourbonnais, le temps de découvrir
le vieux village et d'acheter des fromages à deux producteurs
locaux installés sur la placette du village.
Après quoi, j'ai atteint l'aire de St Pourçain
et je suis allée découvrir la petite ville à
pied.
Ce soir, je regarde couler la Sioule au pied de mon Cam’s.
Samedi 9
Beau marché ce matin à St Pourçain !
Et ensuite en route pour Vichy. L'aire de camping-car de Bellerive
se trouve sur les berges de l'Allier, sur la rive en face de
Vichy. Mais finalement, je m'arrête au camping des acacias
qui offre de belles places dans la verdure pour le même
tarif que l'aire et plus proche du pont qui mène à
Vichy.
Il fait chaud. J'avais prévu de faire une` balade aujourd'hui
et une autre demain, ainsi qu'un tour de ville en petit train.
En réalité, j'ai tout fait aujourd'hui. Je m'attendais
à mieux. A part quelques belles maisons et le palais
des congrès, il n'y a pas grand-chose à voir.
Quelques rues piétonnes, mais comme partout !
Les bâtiments qui abritent les sources ont un petit côté
rétro sympathique et on peut goûter l'eau de Vichy
à la source.
Dimanche 10
Après une matinée tranquille au camping, puisque
je n'ai pas l'intention de retourner dans Vichy, me voilà
en route pour Ebreuil. Seulement, mes infos glanées sur
Internet sont fausses. La première aire de camping-car
est une place à arrêt interdit et la seconde devant
un camping (réputé ouvert, mais en fait fermé)
n'existe pas.
Dommage, les bords de la Sioule étaient jolis !
Après un détour par le viaduc de Rouzat (type
Eiffel), je repars vers Charroux, un village plein de charme
(label plus joli village de France).
Tout minuscule qu'il soit, on peut y flâner un bon moment.
J'aurais pu y rester dormir, mais l'aire est en même temps
un parking pour voitures, qui plus est, en légère
pente. Et hors du village, seule, ça ne me plaît
pas.
Après une courte escale à Chantelle, J'ai donc
roulé jusqu'à l'aire de Montmarault, 6 places
aménagées dans la ville, sans beaucoup de charme,
mais qui a le mérite d'être sur la route de Montluçon,
où je me rends demain avec, de ce fait, une journée
d'avance sur mon programme.
Lundi 11
Montluçon, sous le déluge, avec kway et parapluie
dégoulinant !
Promenade plus qu’humide dans la cité médiévale
qui finalement n’est pas extraordinaire.
Les villes ne sont décidément pas mon truc !
Je voulais dormir à l’aire de camping-car de Premilhat,
au bord de l'étang de Sault, mais quand je suis arrivée
à 16h30 elle était déjà complète
(7 places).
Comme l’aire goudronnée (façon parking)
de Montluçon ne me tentait pas du tout - et oui, je suis
difficile, je choisis mon environnement, quand c'est possible
- j’ai poussé jusqu’au petit camping de Huriel,
une merveille sous les arbres au bord de la rivière avec
des oiseaux qui pépient et du vert partout.
Mardi 12
À pied, le long du ruisseau, jusqu’à Huriel
(1 km), dans la senteur des tilleuls et des fusains de mon enfance..
Après le déjeuner, je me rends à Audes
pour visiter le musée du canal du Berry. Intéressante
visite !
Ici s’arrête normalement l’itinéraire
que j’avais concocté. Au musée, on me signale
quelques visites le long du canal de Berry et je pars donc à
l’aventure si on peut dire.
La maison du Grand Meaulnes à Epineuil est fermée.
Dommage ! Je dois dire que hors saison beaucoup de sites ne
se visitent que le week-end ou même sont fermés.
Je continue donc ma route jusqu'à St Amand Montrond,
et vais me poser pour la nuit à l'aire du lac de Virlay,
à proximité, une aire nature avec de grands espaces
en herbe (et quelques uns sur goudron).
Mercredi 13
Dernière journée bien remplie.
Je commence par la visite de l’abbaye de Noirlac (belle
architecture). J'en sors à midi et déjeune sur
le parking attenant.
L'après-midi, je roule jusqu’à Bourges parce
que j’ai repéré une balade à pied
à travers les marais où se nichent des jardins
potagers (hortillonnages).
Une belle marche de plus de 4 km au ras de l’eau (puis
en surplomb) avec partout des canaux, des barques à fond
plat, des légumes et des fleurs.
Ce soir, je dors à Vierzon.
Jeudi 14
Retour en Normandie. La N 154 est toujours fermée pour
inondation.
Mais j'ai bien roulé quand même en décidant
`de passer par verneuil sur Avre.
Kilométrage total :
1144 km
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