Mardi 18 mai
Décollage à 19 heures de l'aéroport de Roissy.
Arrivée à 22h15 à Istanbul, soit en heure locale : 23 h15.
Transfert à l'hôtel Martinenz au centre d'Istanbul !

Mercredi 19
Après une chaude nuit à l'hôtel Martinenz (la clim n'est pas très performante), nous "petit-déjeunons" au 7ème étage, dans le restaurant qui donne sur les toits de la ville et au loin sur la mer de Marmara. La matinée se passe dans le Grand Bazar, caverne d’Ali Baba du tourisme, objets divers à profusion, couleurs, lumières, foule. C'est sympathique, mais ce n'est sans doute pas le lieu rêvé pour réaliser des affaires. Les touristes y sont attendus, reconnus et sans doute quelque peu abusés.

Fener

Après déjeuner, nous prenons le tramway pour atteindre le port d'Eminonu sur le Bosphore où nous embarquons sur un bateau qui longe la Corne d'Or. Le soleil chauffe le pont où nous nous sommes installés en plein air pour profiter au mieux du paysage. Les stations défilent : Eminonu, Kasimpasa, Fener, Haskoy, Ayvansaray, Sutluce, Eyup. Après une halte à Eyup, tout au bout de la Corne d'Or, nous prenons le bateau suivant qui nous dépose à Fener où nous flânons dans les ruelles sombres au dessus desquelles des cordées de linge sèchent.
Dans la rue un vendeur de tapis en voiture, propose sa marchandise aux gens qui mettent le nez à la fenêtre. Bientôt, nous naviguons de nouveau sur la Corne d'Or, dépassant Eminonu, pour atteindre Uskudar, sur la rive asiatique où le bateau fait demi-tour et nous ramène à notre point de départ. Le retour dans le tramway bondé est assez épique. On ne peut pas déplacer un pied; on est debout, mais bien calé.

Dîner sympathique au 7ème étage et au lit à 22 heures pour avoir le temps de bouquiner un moment !

Jeudi 20
Longue journée de marche et de visite !
Tout d'abord, nous nous rendons sur l'Acropole, le point le mieux défendu de la ville, au palais des sultans "Topkapi" avec son harem aux nombreuses salles tapissées de mosaïques, ses terrasses donnant sur la Corne d'Or et ses jardins de roses.
Il est déjà 13 heures quand nous déjeunons à une terrasse de restaurant, installée sur le trottoir près de l'Hippodrome, sorte de "place rouge" turque, bordée par Sainte Sophie d'une part et la Mosquée Bleue d'autre part.
Nos pas nous portent ensuite vers la basilique Sainte Sophie, immense mais pas en très bon état. Les plafonds sont abîmés et tout un coin est en cours de restauration derrière les échafaudages.
La mosquée bleue où nous entrons juste après, est de toute beauté, impressionnante par sa hauteur, ses murs entièrement décorés de carreaux de faïence, ses lustres imposants, son vaste tapis rouge. Au dessus de la mosquée, se dressent six minarets élancés.

Mosquée bleue

Toute proche, se tient la basilique-citerne Yerebatan Sarnici, qu'on découvre en descendant sous terre. Les pieds des piliers baignent dans l'eau, l'ombre règne sur les lieux, une sorte de sifflement mélodieux, en musique de fond, ajoute à l'ambiance une note d'étrangeté.
Après une pause à une terrasse de café, nous regagnons l'hôtel pour un dîner composé de mets turcs bien sympathiques. A la suite de quoi, nous bouquinons dans la chambre, fenêtre ouverte sur la rue animée de klaxons, bruits de circulation, et par dessus tout, le chant du Muezzin de la mosquée d'en face qui vers 22 heures, appelle à la prière et recommence à l'aube juste au moment où la nuit fraîche nous offre le meilleur sommeil. Pendant la journée, nous échappons à sa litanie, mais nombre d'autres résonnent à travers toute la ville.

Vendredi 21
Nous avons la chance pour cette journée prévue sur le Bosphore que le ciel soit plus bleu que les jours précédents. Nous nous rendons en tramway, au port d'Eminonu, pour acheter les billets de la croisière. Ce n'est pas évident de se repérer parmi les multiples guichets qui offrent, soit une promenade courte de deux heures sans escale dans le golfe, soient des passages jusqu'à un port ou un autre, soient de plus longues traversées. Nous avons envie d'aller le plus loin possible dans le golfe et idéalement de faire une escale ou deux, comme c'est expliqué dans le guide bleu. Un unique bateau offre ce choix, mais avec une seule escale. Trop tard ! Il quitte le port sous nos yeux ! Le prochain est à 13h30, il va jusqu'à la mer noire en une heure et demie, en proposant des arrêts de quelques minutes à Galata Tower, Dolmabahce Palace, Ortakoy Mosque, Bosphorus Bridge, Beylerbeyi Palace, Göksu Pavillon, Rumeli Kavagi et aux portes de la mer, il offre une halte de deux heures à Anadolu Kavagi. Le bateau du retour qui emprunte le même trajet nous ramènera pour 18h30. Cela fera un bel après-midi sur l'eau !
En attendant, nous baguenaudons dans le marché aux épices et déjeunons au bord de l'eau dans un des restaurants installés sous le pont de Galata.

Pont Galata

La croisière est fort agréable, le paysage superbe défile de part et d'autre du bateau. A Anadolu, au bout du Bosphore, il y a peu de choses à voir, quelques restaurants s'entassent au débarcadère, mais ce n'est plus l'heure du déjeuner. Nous prenons un café en terrasse, dont le prix doit être à la tête du touriste ! Deux centimètres de café dans une minuscule tasse pour 5 livres (2,5 euros) !!!
Rentrés à Istanbul, nous dînons à l'hôtel et lisons un grand moment dans la chambre où il fait toujours aussi chaud.

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Samedi 22
Finie la marche à pied et les tramways bondés ! Ce matin, nous entrons en possession d'une Hyundai toute neuve, et prenons la direction d'Ankara sous un ciel plombé qui crachine. Nous avons de la chance que cette pluie intervienne aujourd'hui alors que nous allons passer une grande partie de la journée à rouler, donc à l'abri ! Nous franchissons l'immense pont qui relie l'Europe à l'Asie.

Pont Europe-Asie

Nous voilà donc sur le continent asiatique… Autoroute jusqu'à Ankara que nous atteignons vers 15h15 ! Ensuite, il va nous falloir repérer l'hôtel à l'aide d'un vague plan Google tiré sur Internet avant de partir et d'un extrait de carte Europcar où ne figure pas un seul nom de rues. Découvrir la rue de l'hôtel, par recoupage entre les deux plans nous prend déjà 45 minutes ! Nous sommes arrêtés sur un parking d'autoroute à l'entrée d'Ankara. En effet Pacha Tours ne nous a donné aucune indication pour trouver les hôtels, juste les adresses. Quand nous partons "en solo" avec Kuoni ou Jet Set, nous avons à chaque fois des "road Book" très détaillés, pour localiser les hôtels, mais aussi pour nous donner des idées d'excursions ou visites. Mais là rien !
Périphérique d'Ankara, direction opposée à l'aéroport, boulevard Ataturk sur des kilomètres, circulation dense et embouteillages, taxis et bus dans tous les sens, pluie et grisaille, demi-tour, on a perdu le boulevard Ataturk, hasard on le retrouve à l'envers, nouveau demi-tour, où est-il ce boulevard ? Quatre ou cinq demi-tours plus loin, avec retour à la case "Kizilay" à chaque fois, nous finissons par trouver la rue Cinnah où est censé se tenir l'hôtel ! Mais ce n'est pas encore fini, car il n'est pas dans la rue-même mais dans une ruelle perpendiculaire à celle-ci. Et quand on pose une question en anglais aux passants, ils répondent fort gentiment mais en turc ! De chauffeurs de taxi en piétons bienveillants, nous finissons par dénicher l'hôtel à 18h30. Après 3h15 de recherche !!!
Il n'y a pas grand chose à voir dans la capitale, un ami nous avait indiqué le musée des civilisations anatoliennes, mais il est trop tard. Nous avions aussi projeté de nous balader dans le quartier populaire autour du musée, mais pas question de reprendre la voiture maintenant ! Je crois que nous ne retrouverions pas l'hôtel dans l'imbroglio de routes que nous avons parcourues. Nous partirons de bonne heure demain matin pour arriver tôt en Cappadoce et profiter au maximum de nos quelques journées dans cette nature magnifique. Tant pis pour Ankara ! Et pas vraiment de félicitations à Pacha Tours de ne délivrer aucune indication pour atteindre un hôtel aussi bien caché dans une capitale grouillante de circulation et avec des sens uniques un peu partout.

ETAPE : 488 km

Dimanche 23
Il fait toujours aussi gris quand nous quittons Ankara à 8 heures. Une heure après, nous y sommes encore, car nous avons pris le périphérique en direction du nord, ce qui nous a obligé à tourner autour des trois-quarts de la ville, pour trouver la sortie au sud-est, située pas bien loin de là nous avons embouqué le périphérique tout à l'heure. Nous voilà enfin sur la route de la Cappadoce. Au sortir d'Ankara, nous traversons des villes à l'habitat très dense, collines entièrement couvertes de maisons, immeubles de plusieurs étages aux couleurs vives et puis peu à peu, montagnes qui nous entourent comme dans la longue étape d'hier. La route est belle. Notre premier plein de gasoil nous surprend par son prix : 3,11 livres turques, soient 1,65 euros alors qu'en France il tourne à moins de 1,10 euros. Pour ce pays, c'est beaucoup, mais ce n'est pas la première fois que nous remarquons le prix exagéré de l'essence dans certains pays au niveau de vie peu élevé.
Midi : les premières cavernes et cheminées de Cappadoce apparaissent. Nous décidons de commencer la visite par la ville souterraine de Derinkuyu, car le temps est encore couvert et humide et nous espérons une amélioration demain.

Derinkuyu

Derinkuyu


Derinkuyu : d'étroits et obscurs boyaux nous emmènent sous terre. Il faut marcher courbé et descendre de longs escaliers dans lesquels il est à peine possible de se retourner et en aucun cas de croiser quelqu'un.
Cuisine, salle de rencontre, chambres, mais tout est vide ! C'est curieux à voir, toutefois pas forcément à répéter. Il y en a une autre à Kaymakli mais nous n'irons pas; je pense qu'elles doivent se ressembler et la promenade, à demi-accroupi, n'est pas très confortable pour le dos et les genoux.
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