Devant l'horloge, se dresse le pilier des anges, représentation
symbolique du jugement dernier. On y retrouve les quatre auteurs
de l'Evangile et les Anges du Jugement, sonnant de la trompette,
en compagnie du Christ-Juge.
Petite histoire de Jean-Baptiste
Schwilgué :
Un jour que lors d'une visite de la cathédrale, le suisse,
après avoir présenté l'horloge immobile,
concluait que personne ne pourrait jamais la remettre en marche,
quelqu'un s'exclama : "Eh bien ! moi, je la ferai marcher
!" C'était le jeune Jean- Baptiste Schwilgué
(1776-1856) qui allait consacrer sa vie à acquérir
les connaissances nécessaires à cette rénovation.
A la soixantaine, il se mit au travail, aidé d'ouvriers
qu'il avait formés, et de machines qu'il avait construites
pour confectionner les pièces de l'horloge. Une machine
en bois permettait l'ébauche des automates à partir
de maquettes en plâtre.
Il aurait préféré abandonner ces automates
qu'il disait passés de mode, et n'intéressant
que les gens peu instruits. Il souhaitait construire une horloge
toute neuve avec un buffet vitré pour laisser voir les
mécanismes, mais le projet trop coûteux ne fut
pas accepté par la ville.
De nos jours, la renommée de l'horloge ne se dément
pas. Les foules continuent à défiler devant elle
attirées d'abord par le jeu des automates, alors que
l'horloge est d'abord un monument de l'art et de la science.
la Légende :
On prétend qu'après avoir construit l'horloge,
son créateur eut les yeux crevés, afin d'éviter
qu'il n'aille construire ailleurs une oeuvre semblable. Cette
fable complètement imaginaire, révèle cependant
l'orgueil des Strasbourgeois de posséder un tel chef-d'œuvre
(une des sept merveilles d'Allemagne).
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